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 Les jeunes mémoires de Cherokou

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3 participants
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Cherokou
Jeune Trooll
Jeune Trooll
Cherokou


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Date d'inscription : 08/09/2014
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MessageSujet: Les jeunes mémoires de Cherokou   Les jeunes mémoires de Cherokou Icon_minitimeVen 19 Sep - 22:34

An 622

Fleur de Rivage était un village très célèbre pour son cidre de pêche, et pour ses harengs à la bière. On y venait des quatre coins de Shyen Paô pour y déguster ces spécialités et y admirer la mer. Ma famille faisait partie des commerçants vivant du tourisme. Toury, mon père, partait pêcher chaque matin tandis que ma maman s'occupait des pêches avec sa propre mère. Ils étaient habitués à cette routine, mais cette année était particulière: Maman était enceinte, de moi. L'accouchement était prévu pour la fin de l'année, et les dispositions avaient déjà été prises pour qu'elle puisse se reposer un maximum.

Le village avait atteint une telle popularité que le Sultan décida de venir y "apprécier les traditions du pays". Seulement, Afonr, ancien bras droit du Sultan, devenu parjure et ayant été banni de Shyen Paô, eu vent de cette nouvelle et y vit l'opportunité de prendre sa revanche. Il organisa une invasion et débarqua avec ses troupes le soir de l'arrivée du Sultan. L'attaque ne dura que quelques heures, car les habitants de Fleur de Rivage n'étaient pas des guerriers, et le massacre fût total. Cependant, mes parents habitaient un peu en deçà du village, et ils virent les bateaux de guerre approcher avant que l'attaque ne commence, mon père couru à la rencontre du Sultan pour le prévenir de prendre la fuite, alors que maman et grand-mère quittaient la demeure pour trouver refuge dans la forêt.

Ma mère n'a plus jamais entendu parler de son mari, et tout porte à croire qu'il est mort en voulant sauver le Sultan. Je ne l'ai jamais connu, mais ma mère m'a toujours dit que c'était un brave et honnête Pandawa. Nous trouvâmes refuge dans un chalet forestier, là où bûcherons et chasseurs se réfugiaient l'hiver. C'est dans ce chalet perdu que je vins au monde, entouré de ce qui restait de ma famille, ma maman et ma grand-mère. Cependant, le Sultan était mort et Afonr commençait sa conquête du pouvoir par la violence. Il envahissait tout le pays, et avait décidé de retirer à leur mère tous les enfants en bas âge, afin de les éduquer lui-même et de se constituer une fidèle armée future, qui le protégerait une fois qu'il serait devenu vieux.

C'est pourquoi je vécu mes sept premières années caché dans la forêt, à l'abri de la guerre qui faisait rage au-delà de ses orées. Ma vie... bascula en Novamaire 629... Ma mère m'avait envoyé chercher des baies au nord, et j'étais parti pour deux jours. Là-bas, j'ai rencontré celui qui est devenu par la suite mon meilleur ami: Fanzi. Ce petit Tifoux avait croisé mon chemin alors que je voulais installer mon campement pour passer la nuit. Il était blessé, avait-il été pris dans un piège à Sanglier ? Je ne l'ai jamais su, mais je l'ai soigné. Je m'en suis occupé pendant de nombreuses heures, je n'avais pas de connaissances en médecine mais je fis de mon mieux. On a partagé notre premier souper, et on s'est endormi côte à côte.

Le lendemain matin, Fanzi était parti. Sans trop me soucier de lui, je cueillis des baies toute la journée et fis demi-tour. À... mon arrivée, je sentis quelque chose d'anormal: les lumières étaient allumées dans toutes les pièces, chose que ma mère avait toujours voulu éviter, pour rester discret, et la porte était ouverte, en plein moi de Novamaire... Inquiet, je me précipitai à l'intérieur, et j'y vis six hommes de main d'Afonr s'en prendre à ma mère et ma grand-mère. Lorsqu'elle m'aperçut, ma mère me cria de partir, mais je ne pouvais pas, j'étais tétanisé. C'est alors que ma mère entra dans une colère noire. Elle attrapa le bâton de ma mamie et asséna un violent coup au guerrier le plus proche, puis elle le souleva et le lança à travers la salle. J’entendis ma grand-mère murmurer : « La lignée perdue de Zatoïshwan… ». Cependant, ma mère ne pouvait pas se défaire de six guerriers chevronnés. Peu à peu, ses forces s’amenuisaient tandis que les guerriers redoublaient de force.
C’est alors que Fanzi arriva, il me tira par le bas du pantalon, me réveillant de ma torpeur. Je voulu aider ma mère, mais alors qu’elle tombait sous les coups des soldats, j’entendis sa voix une dernière fois : « Fuis Cherokou, fuis mon cœur ». Ce fût la décision la plus difficile de ma vie mais je partis en direction de la plage. Là, je vis le vaisseau avec lequel les soldats étaient arrivés. Je sautai dedans, Fanzi me suivit, et nous quittèrent cette terre.

Le soir, nous fîmes face à une tempête, et la barre céda. Après cela, notre bateau dériva pendant d’interminables heures. Je croyais que c’était la fin. C’est à ce moment-là que je vis Amakna pour la première fois. J’ai nagé jusqu’à la rive avec mon Tifoux, et j’ai exploré le monde des Douze. J’y ai d’abord découvert les forêts de bambous et d’autres Pandawas, probablement immigrés depuis plusieurs générations. Puis j'ai fait le tour du continent, mais je sais qu'il me reste encore bien d'autres choses à découvrir.
Mais les horreurs que j’ai vécu m’ont donné une détermination sans faille. Plus jamais un être ne souffrira sans que je ne puisse intervenir. J’ai maintenant passé vingt ans, j’ai des amis fidèles, Bernyon le petit fou et Tobto la grande timide. Fanzi est toujours à mes côtés et je compte bien devenir le meilleur Pandawa d’Amakna. Je serai le plus fort, afin de protéger ceux qui me sont chers.
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Le seul, L'unique, Trooll originel, fondateur de tout à partir de rien, ancêtre commun.
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MessageSujet: Re: Les jeunes mémoires de Cherokou   Les jeunes mémoires de Cherokou Icon_minitimeSam 20 Sep - 17:01

*lâche une larmichette*

Que Pandawa soit avec toi, ainsi que tes compagnons d'arme
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Iranure
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MessageSujet: Re: Les jeunes mémoires de Cherokou   Les jeunes mémoires de Cherokou Icon_minitimeJeu 26 Fév - 23:05

Émouvant
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MessageSujet: Re: Les jeunes mémoires de Cherokou   Les jeunes mémoires de Cherokou Icon_minitime

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